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Salon des K Fighteuses, des rencontres bouleversantes

Coucou, moi c'est Léa !

J’ai vécu l’épreuve de la maladie et le long parcours de résilience qui s’en suit à travers le

prisme de ma mère. Mais si, vous la connaissez!

C'est Séverine, la fondatrice du salon des K Fighteuses.


Ma mère, cette héroïne


Ma mère s’est révélée être une guerrière dans la vie de tous les jours ; sans jamais avoir

assisté à son salon, je l’ai toujours vu se démener pour l’organisation, parfois jusqu’à très tard le soir. J’étais dans les coulisses, je n’avais que des bribes de ce qui se passait derrière le rideau.


J’entendais parler d’autres femmes qui avaient été malades, de projets, d’un après ; j’entendais les mots, sans vraiment comprendre de quoi il s’agissait.


Et puis un jour, j’ai franchi le pas ; à quoi ressemblait ce salon qui pompait toute l’énergie de ma mère? Y avais-je vraiment ma place, moi qui n’avait pas été malade, qui n’avait pas vécu la moitié de ce qu’on vécu ces femmes? N’allai-je pas me sentir maladroite au sein du centre Léon Bérard?


Le salon des K Fighteuses


Le jour J, je suis arrivée assez tôt et j’ai eu la chance de voir le salon naître sous mes

yeux, de voir toutes ces mains travailler ensemble pour bâtir ce havre de rencontres à venir.


Puis les gens ont commencer à affluer. Ce jour là j’étais chargée de la communication pour les réseaux de Dégom'crab, je devais passer à chaque stand, présenter chaque participante. Pour être honnête, c’était assez intimidant, d’aller parler à des gens que je ne connaissais pas, au sujet du «tabou» qu’est la maladie...


Ces rencontres étaient bouleversantes. Ces femmes sont de véritables étoiles. Certaines m’ont raconté leur histoire, beaucoup m’ont parlé de leur projet, de leur combat, de leur engagement.

De l’après. Cet après dont j’entendais parler sans le comprendre. Je comprend aujourd’hui que l’après, c’est d’apprendre à se retrouver lorsque parfois, on s’est perdu en route.

Chacune à leur stand, ces femmes étaient toutes réunies par une même force : elles n’ont pas laissé l’ombre de la maladie les poursuivre et se sont faites maîtresse de leur vie.


Je n’ai jamais été malade, mais en tant que jeune fille, voir toutes ces femmes rayonner, rire et insuffler leur lumière dans le cœur des autres était une véritable révélation. J’ai toujours un peu de mal à croire que ma mère soit à l’origine de ce salon, et que c’est elle qui a réuni toutes ces étoiles pour créer cette constellation de possibles.


Lorsqu’elle ma présentée comme sa fille, j’ai été prise d’une grande fierté. Comment ne pas être fière d’être l’enfant d’une femme qui transmets l’espoir et se bat pour paver un chemin à tous ceux qui ont souffert comme elle?

Je suis heureuse qu’il y ai des gens comme elle, et comme ces femmes pour continuer à vivre, à relier, à croire et ne pas se laisser éteindre.


J’adresse un vibrant hommage à toutes ces personnes dont j’ai croisé la route un bref instant, et qui m’ont tant inspirée.


Nietzsche disait «Ce qui ne te tue pas te rends plus fort» , j’ignore si c’est vrai, mais si

vient un jour où je suis à terre, je penserai à toutes ces femmes, qui ont eu le courage de se

relever.






Blog Kollaboratif Dégom'crab



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